Qualité bactériologique des eaux

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Les eaux littorales sont le siège d’une gamme d’activités professionnelles et de loisirs, encadrées par plusieurs dispositifs réglementaires sur la qualité bactériologique :

  • La production conchylicole de la baie de Morlaix est consacrée principalement à l’élevage de l’huître creuse. Il s’agit d’un secteur d’activité crucial localement, premier site breton de production d’huîtres creuses. Jusqu’en 2008, le volume annuel de production, de l’ordre de 5500 tonnes, était stable d’une année sur l’autre. Depuis, des mortalités massives d’origine multifactorielle ont été constatées sur le naissain localement comme à l’échelle nationale. La profession traverse une véritable crise liée à ces mortalités, la production étant estimée actuellement à environ 4000 tonnes/an (diminution de la production de l’ordre de 30%). La profession s’inquiète pour la pérennité de l’activité, compte tenu de la dégradation de la qualité microbiologique des eaux et/ou d’évolutions réglementaires attendues. Le classement actuel en B de la principale zone d’élevage ne permet pas la mise sur le marché immédiate des coquillages. Les producteurs doivent procéder à leur reparcage ou à la vente à des entreprises spécialisées.
  • La pêche à pied, professionnelle et de loisir, est largement pratiquée sur le littoral du Trégor. Une quinzaine de pêcheurs professionnels fréquente le site de la baie de Locquirec. L’exploitation du gisement de coques est autorisée de l’automne au printemps. Durant cette période, la baie est classée en qualité B (voir fiche « la situation actuelle ») : En été, le site est déclassé en C et la pêche y est interdite tant pour la pêche professionnelle que celle de loisir. Enfin les pêcheurs professionnels sont limités à un quota de coques pêchées de 150 kg/jour sur ce site. Les volumes prélevés ne sont pas connus. Un autre site de pêche à pied de loisir est suivi par l’ARS : le Diben à Plougasou (exutoire du ruisseau de Plougasnou). Les moules ont une qualité sanitaire (E. coli) médiocre, leur consommation est déconseillée même après cuisson compte tenu des risques encourus. Les autres sites fréquentés ne font pas l’objet de suivi de la qualité

Enfin, 12 sites de baignade sont recensés sur le littoral du contrat territorial. Le contrôle sanitaire est mené par l’ARS. En 2013 (et en appliquant les nouvelles modalités de La directive européenne n° 2006/7/CE du 15 février 2006), 10 sites sont considérés d’ « excellente qualité » contre 2 classés en « qualité suffisante ».