Les pêches électriques

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Certains cours d’eau du territoire font l’objet de suivis particuliers : les pêches électriques. Cette technique permet d’endormir momentanément les poissons sauvages présents le temps de les observer, de les compter et de les mesurer. Ils sont ensuite rapidement remis à l’eau et se réveillent sans dommages.

Ces pêches sont réalisées par deux maîtres d’ouvrages : la Fédération de pêche du Finistère et l’Office Nationale de l’Eau et des Milieux Aquatiques.

La Fédération de pêche du Finistère met en œuvre chaque année des pêches électriques visant à inventorier les juvéniles de Saumons du Queffleuth et du Douron, c’est-à-dire le nombre de Saumons nés dans l’année. En répartissant les sites pêchés sur tout le linéaire du cours d’eau (6 sites sont pêchés de l’amont vers l’aval) et sur des habitats sur lesquels vivent les jeunes Saumons, cette pêche permet d’estimer la population. Cette donnée va notamment réguler les taux autorisés de capture de Saumons par les pêcheurs à la ligne. Elle permettra aussi de suivre l’évolution de la population de ces deux cours d’eau.

http://www.peche-en-finistere.fr/in...

L’ONEMA réalise tous les deux ans des Indices Poissons Rivière (IPR) sur le Dourduff et le Queffleuth. Contrairement aux pêches de la Fédération, ces indices visent à pêcher l’ensemble des espèces présentes sur un seul site sur les cours d’eau. Cette technique normalisée permet de donner une note de qualité au cours d’eau pêché, en fonction du nombre de poissons pêchés et du nombre d’espèces trouvées.
Ils constituent un indice biologique de la qualité globale du cours d’eau, les poissons et leur répartition étant révélateurs des éventuelles pollutions ou perturbations survenant sur les cours d’eau

http://www.image.eaufrance.fr/poiss...

Réalisation de pêches électriques sur le territoire du SMT :

La pêche électrique du 20 septembre 2015 à Riboul Potic, Plourin-lès-Morlaix