Les trois plus importants en volume sont des captages en rivière. Ils sont exploités par les 3 syndicats producteurs membres du syndicat mixte.
Ce sont les captages de :
- Lannidy sur le Jarlot, pour le SIVOM Morlaix-St Martin,
- Trevien coz sur le Dourduff, pour le SIE Lanmeur,
- Coat-ar-ponthou sur le Douron, pour le SIE de Pen-ar-stang.
Plusieurs communes membres disposent par ailleurs d’un captage d’eau souterrain. C’est le cas de Lannéanou, Botsorhel, Plouégat-Moysan et du Cloître-Saint-Thégonnec.
Le SIE de Pen-ar-stang exploite une série de 3 captages souterrains (Pen-ar-stang, Pont-an-illis et Kerhervé) et un forage profond (Kermeur) sur les hauteurs de Plougonven.
Le tableau ci-dessous présente l’état de protection de ces différentes ressources :
ILieu | Procédure achevée | Procédure en cours | Périmètre en cours de révision |
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Pen-ar-stang, pont-an-illis, kerhervé, kermeur | ![]() |
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Lannéanou | ![]() |
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Botsorhel | ![]() |
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Plouégat-Moysan | ![]() |
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Le Cloître-St Thégonnec | ![]() |
ILieu | Procédure achevée | Procédure en cours | Périmètre en cours de révision |
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Lannidy-Jarlot | ![]() |
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Coat-ar-ponthou-Douron | ![]() | ||
Trevien coz-Dourduff | ![]() |
L’information du public
A la demande de communes ou de syndicat d’eau, le syndicat mixte à participé à l’information du public sur les règles qui s’appliquent aux périmètres de protection.
Les actions menées avec les agriculteurs
Les modifications prescrites par l’arrêté préfectoral sont la mise en herbe de parcelles cultivées à l’intérieur du périmètre rapproché, la création ou l’élargissement de bandes enherbées en bord de cours d’eau sur l’ensemble du périmètre, la suppression des points d’abreuvement direct du bétail au cours d’eau et la création de talus obligatoires (spécifiés dans l’arrêté), ou volontaires (suite aux rencontres).
Pour chaque parcelle agricole du périmètre, le diagnostic du risque de transfert de produits phytosanitaire (pesticides) vers le cours d’eau est également obligatoire. Il a été réalisé pour les exploitations qui n’en disposaient pas. Les agriculteurs peuvent ainsi adapter leur utilisation de pesticides au niveau de risque identifié au moment du diagnostic.
La communication à destination des particuliers
L’ensemble des résidences présentes sur le périmètre de protection du captage ont été destinataires d’une plaquette d’information sur les nouvelles obligations dues à la mise en place du périmètre. Cette plaquette ciblait notamment la réglementation relative à l’utilisation de produits désherbants utilisés par les particuliers pour le jardinage.
La communication à destination des communes
Les responsables des services techniques des communes concernées par le périmètre de protection ont été informées des contraintes en matière de désherbage sur les secteurs entretenus dans le périmètre. Situés en zone rurale (bords de route), ces secteurs sont déjà entretenus mécaniquement (épareuse, broyeur) par les communes ; la mise en place du périmètre n’a pas induit de modification significative de leurs pratiques.
Le boisement des périmètres de protection de Pen-ar-stang, Pont-an-illis, Kerhervé et du Kermeur
Afin de préserver les captages de tout risque de pollution, l’arrêté préfectoral prescrit soit l’entretien mécanique par fauche, soit le boisement forestier des parcelles constituant les périmètres de protection rapprochés. a opté pour cette dernière option.
Le syndicat des eaux de Pen-ar-stang a sollicité l’assistance technique du Syndicat mixte du Trégor pour la mise en œuvre des boisements.
Trois campagnes de plantation ont été menées depuis 2011 :
- 2011/2012 : plantation de 15 400 arbres sur 14 hectares - Pen ar Stang,
- 2011/2012 : plantation de 11 000 arbres sur 10 hectares à Kerhervé et au Kermeur,
- 2014/2015 : plantation de 11 700 arbres sur 10 hectares à Pont an Illis.
Intérêts du boisement des périmètres de protection de captage
Le boisement des terrains aux abords de captage est reconnu aujourd’hui comme l’une des pratiques les plus efficaces pour la protection et l’amélioration de la qualité de la ressource en eau. Les formations boisées ont une forte capacité à absorber les nitrates? et autres polluants présents dans l’eau du sol. Elles limitent la pollution des eaux de surface et des nappes. Le boisement intercepte les précipitations, diminue le ruissellement, réduit l’érosion des sols et favorise l’infiltration profonde des eaux.
Composition des boisements
L’objectif du boisement des périmètres de protection étant la protection de la ressource en eau, le mélange d’essences de feuillus a été préféré aux plantations monospécifiques.
Le principe du mélange est intéressant à plusieurs titres :
- il favorise la biodiversité,
- il permet d’avoir des niveaux de croissance différents afin de garantir une couverture du sol pérenne : lorsqu’une essence arrive à maturité pour être exploitée, elle est aussitôt remplacée par de nouveaux plants. Pendant ce temps, les autres essences continuent leur croissance.
- la stabilité du boisement est mieux garantie sur le long terme, face aux aléas climatiques et aux risques sanitaires : certaines essences seront plus résistantes que d’autres.
En prévention de dégâts de gibier sur les jeunes plants, des protections individuelles ont été installées sur une partie des plants.